Qu’ importe au pauvre bougre dans son costume sans manches à fumer les pissenlits par la racine ? Il n’y a rien là qui puisse être touché. Siège des affections. Coeur brisé. Rien qu’une pompe, pompant des milliers de litres de sang par jour. Un beau jour, elle se bouche et voilà. Il y en a des tas qui gisent partout ici : poumons, coeurs, foies. Vieilles pompes rouillées : rien d’autre ni plus, ni moins. La résurrection et la vie. Une fois que vous êtes mort, vous êtes mort. Cette idée du jugement dernier. Les faire tous surgir de leur tombe . Sors. Lazare ! Et il se présente tout saur et il fit un flop ! Lève-toi ! Voici le dernier jour ! Et voilà que chaque bougre renifle autour de lui à la recherche de son foie et de ses poumons et de ce qui reste de ses fringues. Un vrai casse-tête pour se rassembler ce matin là. JJ