Le Queen’s Hotel, Ennis, comté de Clare, où Rudolph Bloom ( Rudolph Virag) mourut le soir du 27 juin 1886 à une heure non précisée, en conséquence d’une overdose de napel (aconit) auto-administrée sous la forme d’un liniment névralgique composé de 2 parties de liniment d’aconit pour 1 partie de liniment chloroformique ( acheté par lui à 10 heures 20 le matin du 27 juin 1886 à la pharmacie de Francis Dennehy, 17 Church street, Ennis) après avoir , bien que pas en conséquence d’avoir acheté à 3 heures 15 de l’après-midi du 27 juin 1886, un nouveau canotier en paille, particulièrement chic ( après avoir bien que pas en conséquence d’avoir acheté à l’heure et à l’endroit mentionnés plus haut, le toxique mentionné plus haut), dans le grand magasin de tissus de James Cullen, 4 Main street, Ennis.
juin A mon cher fils Léopold …
Quels lambeaux de phrases furent évoqués à la lecture de ces cinq mots entiers ?
Demain, cela fera une semaine que j’ai reçu… Il ne sert à rien Léopold d’être…avec ta chère mère … qu’il n’est pas plus à supporter … à elle … tout pour moi est terminé … sois gentil avec Athos Léopold… mon cher fils … toujours … de moi … das Herz …Gott… dein …
Quelles réminiscences d’un sujet humain souffrant d’une mélancolie progressive ces objets évoquèrent-ils à Bloom ?
Un vieil homme, veuf , hirsute, au lit, la tête couverte soupirant, un chien infirme Athos, aconit auquel il recourait par doses croissantes de grains et de scrupules comme palliatif à une névralgie recrudescente, le visage dans la mort d’un septuagénaire, suicide par empoisonnement