
Vous pouvez mettre votre oeil au trou de la serrure et faire joujou pendant que je la traverse deux ou trois fois.
Vous pouvez mettre votre oeil au trou de la serrure et faire joujou pendant que je la traverse deux ou trois fois.
Une nymphe aux cheveux dénoués légèrement vêtue de couleurs artistiques brunthé, sortant de son cadre en chêne descend de sa grotte et passant sous les ifs entrelacés se tent au dessus de Bloom. – Vous m’avez emportée, encadrée de chêne et de ferblanc, installée au dessus de votre couche conjugale. A la dérobée un soir d’été vous m’avez embrassée à quatre endroits. Et d’un crayon amoureux vous avez ombré mes yeux, messeins et ma honte. Que n’ai-je vu dans cette chambre ?
Nous les immortelles comme vous l’avez remarqué aujourd’hui ne possédons pas cet endroit et pas de poils non plus. Nous sommes d’une froideur de pierre et pures. Nous mangeons la lumière électrique.
La nymphe s’enfuit dévoilée en poussant un cri, son moulage se craquelle et un nuage de puanteur s’échappe des craquelures de plâtres.
Les anneaux de cuivre d’un lit cliquetant.
… ses yeux pleins de tendresse contemplent son enfant….leurs enfants son imagination les voit groupés autour de son lit, les siens à elle, les siens à lui, Charles, Marie-Alice, Frédéric-Albert ( s’il avait vécu), Manou, Baba ( Victoria-Françoise ), Tom, Violette-Constance-Louise), le petit Bobsy chéri… Ce jeune espoir serait baptisé Mortimer-Edouard ( comme le cousin au troisième degré de M. Purefoy, un homme influent qui est dans les bureaux de la Trésorerie, au Gouvernement)
Donne-nous, dieu du jour, dieu vautour, Horhorn fécondation et fruit du ventre .
Soeurs blanches qui passent nuits blanches en vigiles. Elles doucissent douleurs et délivrent fièvres ; en XII lunes ont pris soin de trois fois cent . Très nobles servantes du lit sont elles ambedui, car pour Horne en ces lieux font bonne garde
Un lit par les sages-femmes entouré avec saine nourriture reposant langes les plus propres comme si la délivrance était déjà faite par sage précaution disposés, sans compter tous médicaments nécessaires en suffisance et les instruments chirurgicaux appropriés à son cas sans oublier la vue de tous spectacles infiniment distrayants sous des latitudes variées par notre globe offert ainsi qu’images divines et humaines la contemplation desquelles par les femmes hospitalisées la dilatation favorise et facilite l’expulsion au grand soleil de la maison des mères belle et bien bâtie quand, visiblement sur le point d’être reproductrice, il lui convient ici s’aliter au bout de son terme.
L’histoire des nuits blanches dans la maison de Horne se lit dans cette pâleur de papier mâché.