
… à la corrida de La Linea le jour où ce matador Gomez s’est vu accordé l’oreille du taureau…
… à la corrida de La Linea le jour où ce matador Gomez s’est vu accordé l’oreille du taureau…
… j’avais cru que ça allait faire comme à Gibraltar bon dieu quelle chaleur il faisait avant que le levantin arrive noir comme la nuit et les feux du rocher qui se dressait comme un gros géant comparé avec leurs 3 Rocheuses qu’ils croient si grandes et les sentinelles rouges deci delà les peupliers tout ça chauffé à blanc et l’odeur de l’eau de pluie dans les réservoirs on surveillait le soleil tout le temps à vous brûler …
L’irréparabilité du passé : un jour lors d’une représentation du cirque d’Albert Hengler à la Rotonde, Rutland square, Dublin, un clown intuitit en quête de paternité était passé de la piste à un endroit dans l’auditoire où Bloom, solitaire était assis et avait déclaré publiquement à un public hilare qu’il (Bloom) était son papa (celui du clown).
L’imprévisibilité de l’avenir : un jour pendant l’été 1898 il (Bloom) avait marqué un florin (2 shillings) de trois crans sur son bord crénelé et l’avait présenté en paiement d’une facture due à J. et T. Davy, épiciers du quartier, 1 Charlemont Mall, Grand Canal, et acquittée auprès d’eux, afin qu’il circule sur les eaux des finances publiques et puisse peut-être , de façon détournée ou directe, lui revenir.
Il entendait dans une mélodie profonde ancienne, masculine, peu familière, l’accumulation du passé.
Il voyait dans une forme vive, jeune, masculine, familière la prédestination d’un avenir.
le principe du pendule, selon l’exemple de la lentille , de la transmission et du régulateur, la traduction en termes de régulation humaine ou sociale des diverses positions des indicateurs mobiles dans le sens positif sur un cadran immobile, l’exactitude du retour chaque heure d’un instant de chaque heure où les indicateurs long et court formaient le même angle d’inclinaison, videlicet, 5 5/11 minutes après l’heure par heure selon une progression arithmétique
au cours des nuits toujours plus longues qui suivent graduellement le solstice d’été dans quatre jours, videlicet, mardi 21 juin ( saint Louis de Gonzague), lever de soleil 3.33 du matin, coucher du soleil 8.29 du soir.
à la dernière fête de l’Ascension, à savoir le douzième jour de mai de l’année bissextile mille neuf cent quatre de l’ère chrétienne ( cinq mille six cent soixante-quatre de l’ère juive, mille trois cent vingt deux de l’ère mahométane), nombre d’or 5, épacte 13, cycle solaire 9, lettres dominicales C.B., indication romaine 2, période julienne 6617, MCMIV.
De l’inexistence à l’existence il alla vers le nombre et fut reçu comme un : existence avec existence il était avec quiconque comme quiconque avec quiconque : de l’existence en nonexistence disparu il serait perçu par tous comme non-un.
Quel rapport existait-il entre leurs âges ?
16 ans plus tôt en 1888 quand Bloom avait l’âge actuel de Stephen, Stephen avait 6 ans. 16 ans plus tard en 1920 quand Stephen aurait l’âge actuel de Bloom, Bloom aurait 54 ans. En 1936 quand Bloom aurait 70 ans et Stephen 54 ans leurs âges initialement dans un rapport de 16 à 0 seraient comme 17 1/2 à 13 1/2, le rapport augmentant et la disparité diminuant selon que d’arbitraires années futures seraient ajoutées car si le rapport existant en 1883 était resté immuable, si tant est que cela fût possible, jusqu’alors en 1904 quand Stephen avait 22 ans Bloom aurait 374 ans et en 1920 quand Stephen aurait 38 ans, l’âge que Bloom avait alors, Bloom aurait 646 ans tandis qu’en 1952 quand Stephen aurait atteint l’âge postdiluvien maximum de 70 ans, Bloom en vie depuis 1190 ans car né en l’année 714 aurait dépassé de 221 ans l(âge antédiluvien maximum, celui de Mathusalem, 969 ans, alors que si Stephen continuait à vivre jusqu’à atteindre cet âge en 3072 apr. J.C., Bloom aurait dû vivre 83 300 ans ayant été obligé de naître en l’année 81 396 av.J.C.