LA VIE DES CHOSES * la nymphe sortant de son tableau

Une nymphe aux cheveux dénoués légèrement vêtue de couleurs artistiques brunthé, sortant de son cadre en chêne descend de sa grotte et passant sous les ifs entrelacés se tent au dessus de Bloom. – Vous m’avez emportée, encadrée de chêne et de ferblanc, installée au dessus de votre couche conjugale. A la dérobée un soir d’été vous m’avez embrassée à quatre endroits. Et d’un crayon amoureux vous avez ombré mes yeux, messeins et ma honte. Que n’ai-je vu dans cette chambre ?

Nous les immortelles comme vous l’avez remarqué aujourd’hui ne possédons pas cet endroit et pas de poils non plus. Nous sommes d’une froideur de pierre et pures. Nous mangeons la lumière électrique.

La nymphe s’enfuit dévoilée en poussant un cri, son moulage se craquelle et un nuage de puanteur s’échappe des craquelures de plâtres.

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