
A LA MANIERE DE JOHN RUSKIN
Mais de même qu’avant l’éclair les nuages amoncelés de l’orage, lourds de leur excessive surcharge d’humidité, de leurs masses enflées, distendues, turgescentes englobent ciel et terre dans une torpeur une et totale, suspendus sur les champs desséchés, les boeufs somnolents, la végétation brûlée des buissons et les frondaisons vertes jusqu’à ce qu’en un instant l’éclair crève leur centre et qu’avec les roulements répercutés du tonnerre, l’averse tombe à torrents ainsi et non autre fut la transformation violente, instantanée aussitôt que fut prononcé le Mot.