
Tous les aspects de la question passèrent successivement sous leur scalpel : l’aversion prénatale des frères utérins, l’opération césarienne , les cas de naissance posthume du côté paternel et cette forme plus rare du côté maternel … avortements et infanticides simulés et dissimulés, foetus acardiques in foetu…la perte du liquide amniotique ( dont le cas actuel offrait un exemple) ayant pour conséquence une menace d’infection de la matrice, la fécondation artificielle à l’aide de seringues, l’involution de la matrice consécutive à la ménopause… le problème de la perpétuation des espèces dans le cas des fécondation par viol, ce terrible procédé de délivrance nommé par les Brandebourgeois Sturzgeburt, les exemples de monstres multigéminaux, bispermatiques dus à la conception pendant la période cataméniale ou à des unions consanguines, en un mot toutes les anomalies de la naissance dans la race humaine qu’Aristote a cataloguées en son chef-d’oeuvre illustré de planches chromolithographiques. Les plus graves problèmes d’obstétrique et de médecine légale furent passés en revue….