
C’était Gerty qui avait accroché aux murs des lieux qu’elle n’oubliait jamais de désinfecter au chlorate de chaux chaque quinzaine le calendrier offert à Noël par l’épicier M.Tunney et dont l’image illustrant les jours alcyoniens représentait un jeune homme dont le costume qu’on avait l’habitude de porter à l’époque et avec un tricorne en train d’offrir un bouquet de fleurs à la dame de son coeur avec toute la courtoisie du bon vieux temps par une fenêtre à grille. On devinait qu’il y avait toute une intrigue là-dessous. C’était colorié que c’en était ravissant. Elle, elle était moulée de blanc et prenai une pose étudiée tandis que le jeune homme en habit chocolat avait toute l’apparence d’un parfait aristocrate. Gerty la contemplait souvent, songeuse, quand elle venait là pour certain besoin particulier et , les manches relevées, elle caressait ses propres bras qui avaient exactement la même blancheur et la même douceur que les siens et elle rêvait à ce temps-là…