« Au côté de la cour, on voit un grand jardin, avec ses quatre arpents enclos dans une enceinte. C’est d’abord un verger dont les hautes ramures, poiriers et grenadiers et pommiers aux fruits d’or et puissants oliviers et figuiers domestiques, portent sans se lasser ni s’arrêter leurs fruits… L’hiver comme l’été, toute l’année ils donnent … Plus loin chargé de fruits, c’est un carré de vignes dont la moitié sans ombre, au soleil se rôtit, et déjà l’on vendange et l’on foules les grappes … Enfin les derniers ceps bordent les plates bandes du plus soigné des potagers, vert en toute saison, il y coule deux sources ; l’une est pour le jardin qu’elle arrose en entier et l’autre sous le seuil de la cour se détourne vers la haute maison . »
HOMERE